L’été, c’est aussi l’occasion pour toutes les municipalités balnéaires ( je vais parler de celles de PACA que je connais bie), d’accueillir sur leurs scènes en plein air des comiques et imitateurs. Un seul but : passer des soirées inoubliables, sous le signe du rire et de la bonne humeur. (suite…)
On a tous connu ce grand moment de solitude, au collège, au lycée ou à la fac, lorsque toute la classe se met à rire et que vous riez de bon coeur également, et que votre camarade d’à côté vous demande soudainement pourquoi tout le monde est en train de rire, et que vous n’en avez aucune idée. Ce moment où vous déglutissez en riant et où votre regard désespéré plonge dans celui de l’interrogateur, qui a hâte de savoir pourquoi on rit.
Voilà, je termine ces hommages à la série Battlestar Galactica, qui s’est achevée la semaine dernière au bout de 5 4 loyales saisons, avec cette vidéo mon cru, qui a la particularité de réunir deux légendes.
Et ne croyez pas qu’on ne peut pas faire pire en jeux de mots ou associations douteuses sur la série. Je vous ai épargné le montage photo Amiral Adama / Salvatore Adamo. Alors on dit merci.
Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher.
Le jeu de mot m’a trotté dans la tête jour et nuit depuis une semaine, et le seul moyen de m’en débarrasser a été de réaliser ce film.
On ne peut pas dire qu’il s’adresse à un grand public, puisque il ne sera compréhensible que par les fans de Battlestar Galactica qui suivent l’actualité.
UPDATE :Dailymotion ont eu la main lourde, ils m’ont viré la video au bout de 10 minutes pour violation de copyright. C’est pourtant une parodie.
Après mail à un content manager pour faire valoir mon droit à la parodie, la vidéo a été remise en ligne sur Dailymotion.
Merci à l’aide sur twitter de Monsieur Dream, Christophe Milet, Pinkbono, Fred, Franck Lassagne et David.
A l’image du droit de citation, de la copie privée et de la représentation dans le cercle de famille, la parodie d’une œuvre de l’esprit déjà divulguée est une exception légale au principe d’autorisation de l’article L. 122-4 du Code de la Propriété intellectuelle.
J’adore cette vidéo.
Elle met en scène Pharell Williams, producteur et interprète de génie, ayant collaboré avec les trois quart de la planète pop, plus branché et moins media whore que Kanye, au Mc Donald’s de Roissy Charles de Gaulles.
Avant de vous raconter ce film, un flashback est de rigueur. Car la danse du hamburger n’est que la fin d’une suite de péripéties survenues à « Skateboard P » et son groupe N.E.R.D, les ayant menés dans ce McDo de CDG.
En ce mois de Mars, les N.E.R.D était en Asie et Indonésie pour une série de concerts.
D’abord, concert à Singapour au Mosaïc Music Festival, OK.
Arrivés à Kuala Lumpur pour enchainer, les problèmes commencent avec les autorités locales. Problèmes d’autorisations de concert avec le ministère de l’Immigration. Les N.E.R.D sont à deux doigts de se faire coffrer. Durant une dizaine de jours le groupe reste dans une situation très floue avec les autorités malaisiennes, qui finissent par confisquer les passeports des artistes après leur spectacle à Koala Lumpur.
Echaudés et passablement déprimés, les N.E.R.D et leur management décident d’annuler leur concert suivant prévu à Djakarta, lassés de se faire traiter comme de méchants clandestins.
Le problème bien sur, réside dans le fait que près de 3000 fans avaient déjà achetés leur tickets, et que les organisateurs indonésiens comptent bien se faire rembourser le manque à gagner du concert.
Bref. Les N.E.R.D s’enfuient de Malaisie, passablement fatigués et stressés.
L’avion fait escale à Paris, CDG. Il est 6 heures du matin. Pharell et ses potes décident d’aller manger un bout de McDo. Le problème, c’est que le McDo n’ouvre qu’à 7 heures. Et que les petites nanas du McDo, qui ne connaissent pas Pharell, sont aussi disciplinées que des serveuses américaines qui ne s’amuseraient pas non plus à ouvrir avant l’heure.
Et ce que j’adore dans cette vidéo, c’est que le Pharell, qu’on sent fatigué par les heures de vol en première, par cette série d’annulations, ce mec qui a des millions de dollars dans son compte en banque, se met à douter.
En ce matin là, au Mc Do de CDG, malgré tous ses millions de dollars, malgré ses trois grammy awards, Pharell ne veut qu’une chose : un putain de Big Mac. Qu’il n’aura pas. Malgré sa danse approximative et matinale.
Gardant tout son humour, là ou d’autres auraient déjà fait les Drama Queen, il se met à danser et à chanter maladroitement pour avoir un hamburger.
J’ai trouvé d’un coup , en cette période de crise du disque, cette scène merveilleusement métaphorique, mais peut-être est-ce moi qui suis trop poète.