Il va souvent à des fêtes à l’envers, dans lesquelles il commence la soirée allongé.
Baignant dans son vomi, vidant un dernier verre, se demandant qui va le raccompagner.
Puis il s’agenouille, un peu étourdi, la musique prenant des sens inattendus.
Souriant à tout le monde, il importune les filles, dont il ne regarde que les seins et le cul.
Puis il danse un peu, refermant sa chemise, asséchant la sueur
que provoquent ses mouvements.
Il se recoiffe d’un geste, et récolte quelques bises
de quelques connaissances qu’il voit en arrivant.
Il salue le videur, fait mine d’être parfait, envoie quelques textos dans la file d’attente.
Il expose à la nuit son visage parfumé, tripotant dans sa poche une pastille à la menthe.
Sur le trottoir d’en face, une brune aux yeux d’amour lui sourit comme si elle le connaissait déjà.
Puis lui tournant le dos, elle s’en va pour toujours,
se dirigeant sûrement vers une fête à l’endroit.
un bien joli poème, Henry.
ça sent le vécu…
A l'envers est le mot… !
A l'envers est le mot… !
Je suis nouveau, ici. C't'un drôle d'endroit! Mais puisqu'il est en vers…