Danielson : Moment Soakers
[HTML1]
[HTML1]
[HTML1]
Je ne suis absolument pas objectif en parlant de Get Back Guinozzi, puisque ce sont des amis d’une part, et que je les aime d’autre part ((j’ai d’ailleurs à plusieurs reprises sur ce site parlé des GBG en Easter Egg, une petite recherche de « get back guinozzi » dans les archives nous fait remonter jusqu’en pfiou 2008)). Leur premier album, Carpet Madness, est sorti fin Octobre chez les anglais de Fat Cat Records, et l’accueil critique assez homogène : pop curieuse et boiteuse, délicieux métissage contrarié, entre Brixton et Toulon, entre les Antilles et New York.
Pour d’autres amis, ceux du magazine Magic!, Fred et Eglantine partagent les albums jalons de Get Back Guinozzi. Une sélection « one-o-one » qui ne dépaysera pas les érudits, mais dans laquelle vous trouverez sûrement un nouveau bonbon (pour moi, ça a été Evangelicals).
Pour vous aider à digérer, je vous ai facilité l’écoute en vous préparant cette playlist Spotify récapitulative [HTML2].
Les GBG seront en concert pour les parisiens le 22 Novembre au point FMR, en première partie d’AUTRES AMIS, les Pains of Being Pure at Heart featuring Peggy de Buzzfeed, puis le 27 Nov à Toulon, le 28 Novembre à Lyon, le 29 Novembre à Dijon, le 30 re-à Paris, et le 1et Décembre DTC.
Alors, heureux ?
Quatre chapitres du Centre cette semaine, car ils ne sont pas fondamentalement d’un intéret dingue, l’histoire doit avancer, et puis un des chapitres a fait l’objet d’un post sur ce blog il y a très très longtemps (le post s’appelait « ode au spam », et a perdu de sa force si vous êtes lecteur du blog depuis mon post sur les pilules project 25). Mais ces chapitres ont été écrit il y a presque deux ans.
Pour vous dire où nous allons – d’ici une douzaine de chapitres, on va rejoindre là où j’en suis maintenant. Je connais la fin. Et ce qui va venir m’excite beaucoup plus au niveau de l’écriture que ce qui s’est passé, qui n’est qu’une longue préparation.
A la demande de certains lecteurs et autres feignasses, une verison pdf du work in progress est également téléchargeable ici (enregistrer la cible sous).
Photo : Alexdram, photographe russe qui a une très belle collection rétro de sa bien-aimée sur flickr, en creative commons.
Deuxième semaine d’existence pour mon raccourcisseur de liens http://henrymi.ch, et vous avez déjà été nombreux à l’utiliser ! Comme promis, le top des liens cliqués de la semaine. Il y a du lol, de l’actu, de la nouveauté. Vous aussi, utilisez henrymi.ch, raccourcissez français, et en échange je vous inviterai à déjeuner un jour.
[HTML1]
Ces canailles de la blogothèque ont encore fait un très beau cadeau à l’humanité, en nous offrant cette soirée de poche des Kings of Convenience, un de mes groupes préférés. Mer ils sont beaux.
Un appart d’architecte absolument dingue, une ambiance qui démarre en messe versaillaise, et se termine en messe d’école plus joyeuse mais toujours un peu timide.
Le récit de la blogo laisse entrevoir un Erlend Oye anxieux et maniaque, nous évoquant alors les précautions d’un Joao Gilberto, mon dieu musical. C’est encore une fois filmé avec talent et facilité, comme d’hab. C’est filmé au Canon EOS 5D Mark II, en HD mais avec ces optiques de photos qui permettent ces profondeurs de champs magnifiques. C’est très réussi.
En suivant sur twitter les préparations, repérages, et tournages des concerts emporter, puis en les regardant ensuite, il se passe toujours un étrange phénomène. Quand on apprend qu’un tournage a eu lieu, on regrette toujours de ne pas y avoir été. Jusqu’au jour où l’on voit la captation, et d’un coup, comme par magie, on a l’impression déjà d’en partager le souvenir. Et c’est peut-être ça la force des CAE.
Les plus fidèles auront remarqué l’inauguration la semaine dernière de http://henrymi.ch , le raccourcisseur URL au nom et aux couleurs du blog. Après tout, la publication de lien étant une activité que je pratique fréquemment et avec entrain, autant que la bagnole ait mon sticker.
Mais au-delà de la blague et de l’egotrip, henrymi.ch me permet, comme tout raccourcisseur de lien, de disposer de logs et de stats de clics sur les liens raccourcis via cette plateforme.
(suite…)
(c) Dustin Steller
Vous souvenez-vous de mon post de Juin dernier intitulé « Un Peu de Poésie » ? Mais oui, mon enquête sur la mystérieuse fille au sac à dos qui apparaissait sur les pages de parking des hébergeurs… Si vous ne l ‘avez pas lu, je vous le conseille, c’est un de mes articles favoris, et un peu porte-bonheur.
(suite…)
Voilà , après moults débats & consultations, j’ai mis au point le 3e design de Henrymichel.com, dans un ego trip encore présent mais discret, et des couleurs que j’ai voulu solaires et agréables.
Alors inutile de vous dire que les bugs vont foison, vu que j’ai tout fait de mes petites mains, et que CSS is a bitch. Mais moi j’aime pas mal.
Commentaires et point Bitewin bienvenus dans les commentaires.
Merci à toute la petite bande d’amis et d’amies qui se sont fendus de leur science durant cette semaine de recherche ardue.
Il y a deux mois de cela, j’ai du fouiller mon dossier « spams » de gmail à la recherche d’un email de confirmation d’inscription qui n’était jamais arrivé dans ma boite de réception. Quelquefois ça arrive. Alors on enfile un grand manteau, et on s’aventure dans le quartier glauque des spams. On croise de vieilles prostituées vous haranguant depuis leur trottoir, devant les bonimenteurs de toute sorte, on passe son chemin à la recherche d’une seule chose : ce foutu mail que gmail avait considéré comme un spam.
(suite…)
Loltoshoptic 2000
En fouillant dans mes archives je me suis rendu compte que je n’avais fait aucun débriefing d’un Loltoshop organisé le mois dernier sur notre ministre Frédéric Mitterrand, bien avant le bukkake de scandales auquel il eut droit ce mois-ci.
L’image de départ était déjà bien drôle en soi (je n’ai plus le droit d’utiliser le mot LOL) :
Il y avait eu alors via twitter pas mal de contributions, et certaines excellentissimes, que je vous fais partager ici.
A noter dans la Loltoshop League l’arrivée de petits nouveaux fort talentueux et opportunistes.
Pour rappel, un bon #loltoshop se fait bien évidemment via twitter, et si possible dans les 6 heures suivant la demande à contribution – rapidité et stupidité sont les deux qualités à posséder pour être à la hauteur de ce genre d’épreuve.
@okcowboy | @tidamz | @mrboo |
@kornichiba | @guiomh | @woumpah |
On voit qu’il y a eu deux écoles très distinctes dans l’interprétation de la photo : l’école futuriste et l’école musicale. La vérité sur le personnage doit se situer quelque part entre les deux, une sorte de Dark Knight mélophile.
Ted Raymond, le Pigmaster
Mes chats avec l’ami @Imtherookie de Vodkaster me font souvent énormément rire – sa jeunesse et son tempérament calme se marient à merveille avec ma mauvaise foi caractérisée, s’ensuivent des dialogues assez surréalistes, dans lesquels la plupart du temps j’essaie de faire tenir un mensonge ou une idée stupide le plus longtemps possible, comme lorsqu’on protège la flamme d’une allumette de la paume de sa main.
Bref, pas plus tard qu’hier, je m’attelais à lui faire croire qu’il existait des champions du monde de gym en salle (cardio + muscu et autres épreuves) et que mon idole se nommait Ted Raymond, prénom que j’inventai à la volée et qui me plut instantanément.
Mais le rookie devenant de plus en plus méfiant, il googla le nom « Ted Raymond », et ne tomba pas sur un champion de gym en salle, mais sur quelque chose d’encore plus drôle.
Dans les foires agricoles qui se déroulent dans les campagnes américaines chaque année, il existe une épreuve très amusante qui réunit les petits et les grands : les Pigs Scrambles.
Les Pigs Scrambles sont d’ordinaire réservés aux enfants. Munis de sacs en toile, ils doivent poursuivre dans un enclos des porcelets enduits de graisse (comme si un porcelet n’était pas assez gras) et les capturer. S’ils attrapent un porcelet, ils en deviennent les propriétaires et dresseurs, jusqu’au pig scramble de l’année suivante, ou une génération plus grande courra après le porc, et ainsi de suite.
C’est une métaphore de la vieillesse peut-être.
J’étais à deux groins de poster cette histoire sur Bienbienbien, mais l’absence totale d’angle m’en dissuade. Je réclame juste un peu de contemplation sur cette épreuve.
Les porcelets n’ont pas souffert. J’adore les animaux – mais franchement cette photo m’a juste fait pleurer de rire. Le porcelet à l’avant plan fait la sieste ligoté dans le sac.
Pourquoi vous parler des Pigs Scrambles ? Ces photos sont tirées des pig scrambles de la foire de Fryeburg, dans le Maine, et j’ai découvert cette discipline grâce à @Imtherookie – car ces pigs scrambles de la foire de Fryeburg ne seraient pas réussies sans l’aide précieuse du Pigmaster, nommé Ted Raymond !!!
Ted Raymond, à l’aide d’un vieux baton tout pourri, dresse chaque année les porcelets huilés à rester immobiles au milieu de la cour avant que le « go » ne retentisse, déclenchant la poursuite des bambins hystériques.
Pigmaster, mec.
Quelles sont maintenant les probabilités pour, qu’au cours d’un dialogue complètement débile sur gtalk, un nom inventé nous amène vers un truc aussi cool ? N’est-ce pas un signe ? Ou un message ?
Ne seriez-vous pas les porcelets que je dois guider de mon bâton de pélerin, vers de grands sacs en jute ?
P.S : Je mentionnais il y a quelques paragraphes Bienbienbien, j’y écris effectivement chaque semaine, retrouvez m’y. J’ai déja écrit sur les championnats de bouffe, l’effet koulechov, la géopolitique de la tv réalité, les randonues et google wave (qui avait également fait l’objet d’un gchat drôle avec le rookie).
OK, je suis pas du genre à poster des videos Youtube comme ça, sans tchatcher deux heures avant, mais là , je suis tombé là -dessus sur Facebook, et ça faisait longtemps que je n’avais pas pleuré de rire jusqu’à étouffement comme ça.
La vidéo a déjà 4 mois, mais si par bonheur vous ne la connaissez pas déjà , enjoy.
[HTML1]
Si cette horrible bannière suffit à vous repousser de la Spotify Party n°2, c’est que vous ne la méritez pas. Retournez à vos petites superficialités en écoutant Helmut Fritz. Parce que les sélections Spotify de cette semaine, elles sont authentiques, elles sont roots, elles sont white and black. Elles sentent le whisky et le tabac, elles ont le gout cuivré du sang dans votre bouche, lorsque vous vous réveillez au petit matin la joue collée au trottoir.
Elles ont le prénom d’un barman qui essuie ses verres en vous regardant pleurer une Tracy ou une Amanda, vous ne vous en souvenez plus. C’est pour ça que vous pleurez d’ailleurs.
Ces dernières semaines, pendant que tout le monde flippait sur la Grippe A, une épidémie bien plus virulente a taillé son petit bout de chemin sur twitter, emportant un bon tiers de ma friendlist : la Mafia Family.
(suite…)
On a tous des amis qui ont « des projets de site », et dans la plupart des cas c’est une situation un peu gênante.
Il vous en parlent avec passion dès que vous les voyez. Ce qui est très enthousiasmant en soi. Mais, au bout de 4-5 ans sans réalisation précise du projet, cela devient lassant. Les conversations enfiévrées des débuts se transforment peu à peu en « alors ton projet, ça avance ? », pour se diluer ensuite quelque mois après en un mouvement de menton accompagnée d’un « m’projet ?’ et lui même répondu par un grognement paresseux. Et les projets meurent ainsi.
Je ne suis pas du tout hautain en disant ça, je suis moi-même champion départemental de projets inachevés, et j’estime que ceux qui font la différence, ce sont les gens qui concrétisent les projets. D’ailleurs, quand adolescent on comprend ça pour draguer les filles, on prend d’un coup beaucoup d’avance.
Bref. L’ami David Honnorat (aka @Imtherookie), que vous connaissez par le blog de Vodkaster, parlait depuis six bon mois de correspondance twitterienne et gtalkienne du VRAI projet Vodkaster. Genre le blog vodkaster, c’est rien, c’est le fighter de reconnaissance, qui rentrerait tous les soirs dans un ENORME Battlestar, intitulé Vodkaster.
Vodkaster, de ce qu’en disait David, était à la fois un service, un réseau social, une plateforme, atour du thème du cinéma et surtout des extraits de cinéma. Parle à mon cul, des sites de ciné qui montrent des vidéos youtube y’en a plein, et si c’est pour nous faire un allociné bis, tu repasseras.
Et puis j’ai vu le site, dans sa version beta. Et je dois dire, en toute objectivité que c’est une véritable tuerie pour tous les cinéphiles.
L’extrait comme objet de plaisir
Mon planning infernal en ce moment ne me permet pas de vous rédiger un test digne de ce nom, ce que l’équipe de Vodkaster aurait mérité au vu de la finition du site pour un lancement.
Vodkaster est un peu au cinéma ce que last.fm est à la musique – il réussit à la fois à être un site à la fois global et encyclopédique, tout en vous permettant d’y avoir votre coin à vous, et c’est le plus important, d’y apporter au quotidien votre pierre à l’édifice.
L’unité de référence chez Vodkaster, c’est l’extrait. Et leur approche de l’extrait n’est pas celle de l’extrait « pour voir à quoi ressemble le film », tels qu’on les retrouve alignés sur allociné par exemple. Non, c’est l’extrait comme objet de plaisir – la métaphore du « movie shot » qu’ils ont finement inventé traduit à merveille l’utilisation qui est fait de l’extrait – un petit moment de bonheur, une gorgée de cinéma, quand vous voulez dans la journée.
Que vous y alliez orienté par un mot clé (je sais pas moi, « fusillade », ou « blonde »), ou par un réalisateur, ou par un acteur, ou par un titre de film, la navigation est bien foutue et intuitive.
Exemple, la page John Cassavetes que j’ai mis en illustration plus haut. Vous pouvez noter les films que vous avez vu du réalisateur – Vodkaster en tire des stats appétissantes et motivantes à aller plus loin – moi qui me disait fan de Cassavetes, je me rends compte tout merdeux que je n’ai vu que 32% des films qui le concernent (même si dans la liste se trouvent mêlés des films ou John est acteur).
En cliquant sur « Love Streams », un de mes films préférés de Cassavetes, je tombe sur la description du film, et comme le site est frais il n’y a pas d’extraits. Qu’à cela ne tienne – vous avez la possibilité en tant qu’utilisateur d’ajouter un extrait de votre choix à partir d’une base Youtube, si le film n’appartient pas déjà au catalogue de Vodkaster. Vous personnalisez entièrement cette intégration : tags, résumé, mots clés (d’une sophistication rare, divisés en sous-catégories). Et vous regardez le résultat avec fierté, ayant contribué à votre manière à remplir la page d’un réalisateur que vous aimez.
C’est la grande réussite de Vodkaster – parvenir dès la première connexion à vous approprier le site, à en faire à votre manière un petit chez-vous.
Un catalogue officiel saucissonnable à loisir
Là où les gars de Vodkaster ont été très fort, c’est qu’ils ont négocié (et négocieront en permanence) auprès des distributeurs l’acquisition des droits de gigantesques catalogues de films – l’option Youtube est donc limitée aux films qui échappent pour l’instant à ce catalogue.
Lorsque le film qui vous intéresse fait déjà partie du catalogue de Vodkaster, c’est là que ça commence à envoyer du lourd. Une interface super intuitive et bien foutue vous permet de choisir vous même, dans la totalité du film, l’extrait à ajouter selon vous dans sa fiche.
On va énormément faire joujou
Au-delà du surf sur Vodkaster comme pur plaisir solitaire, le site est goupillé pour animer avec efficacité tout ce catalogue : à l’instar des playlists spotify, chaque utilisateur pourra faire sa playlist d’extraits Vodkaster. Si je décide par exemple de faire une playlist « Spécial Bouffe », je peux la créer, y mêlant des extraits de mon choix (je sais pas moi par exemple, « la grande bouffe » de Ferreri, « le sens de la vie » des monty python et la scène du gros qui se baffre, etc…), et la publier, la twitter, la linker sur Facebook.
La team de Vodkaster proposera en home également ses playlists au quotidien, au gré de l’actualité. L’extrait devient aussi signifiant qu’un morceau de musique ou une citation – je garde l’exemple de la citation, car la citation en soi est déjà un grand plaisir, sans que l’on ait à se taper le livre dans son intégralité.
Alors je peux déjà entendre mon copain peine-à -jouir brandir sa carte de la cinémathèque en argumentant « ouiiiiiii mais un film c’est dans son intégralitééééé l’extrait dénature l’ooooeeeeuuuuuvre, c’est la génération fast fooooood, etc ».
Moi je pense vraiment le contraire. En utilisant Vodkaster, on se rend compte qu’il n’épanche aucune soif, et donne plutôt l’appétit d’aller au cinéma ou d’acheter les DVD. C’est un truc vraiment addictif à la gloire du cinéma, et qui satisfera tout le monde, du Kevin qui veut revoir l’extrait de Brice de Nice qu’il aime tant, au cinéphile souhaitant comparer le noir et blanc du Stalker de Tarkowski au noir et blanc du Shindler de Spielberg (à ce sujet, une option « lien cinéphile » permet de creuser des galleries souterraines entre un auteur et un autre, en comparant des extraits).
Bref, un big bravo à l’équipe. Je suis vraiment fier de ce site et ne me fais absolument pas le moindre souci pour son évolution – il s’améliore à chaque heure, l’équipe écoute les commentaires et possède une énergie débordante.
C’est un produit Français qui plus est, alors pour une fois qu’on tient un bon truc, faites le savoir.
Vodkaster c’est ici.
Vous aviez aimé la saison dernière mes 5 playlists Spotify de la semaine ? Vous adorerez la Spotify Party. Encore plus de playlists, de Lol, de bizarreries, de méga bonne musique, on se croirait sur NRJ dans les années 80 tellement cette certitude est forte, vous en tremblez tellement que vous avez peine à cliquer pour voir cette page dans son intégralité.